Conscience Force Supramentale, Supramental.


Conscience Force Supramentale

De façon courante, on croit que penser mentalement c'est être conscient, on croit que c'est ça la Conscience, alors que penser mentalement c'est seulement avoir la force de concentration de la Conscience attrapée dans l'action de penser mentalement ...


Il n'y a aucun mal dans l'action de penser mentalement, mais il y a perte de la Conscience lorsque nous, la Conscience, nous construisons une identité personnelle d'être le penseur ....


Une des premières expériences dans ce Yoga, c'est de vivre, internement au corps, une force qui monte et qui descend de façon alternée, continument, mais dont nous ne sommes pas conscient lorsque nous sommes identifié au penseur ou que nous avons la force de la Conscience ailleurs comme on dit ...


Si par exemple nous lisons ce qui est écrit présentement en pensant mentalement la chose, ou soit dit en construisant une image mentale projetée de ce qui est écrit, alors nous ne sommes pas la Conscience nous avons la force de la Conscience attrapée, dominée, par l'action mentale de penser, la Conscience est alors dominée par le penseur mental ...


Le mental est le penseur, c'est sa fonction, qui peut être confinée, sa force, dans la tête ou plus bas ou plus haut cela demeure le mental ... Le Mental est une qualité universelle, qui est impersonnelle à sa source mais qui se personnalise, notamment, dans le corps humain, donnant lieu à un sens identitaire personnel de soi séparé, avec sa tendance à l'hypertrophie identitaire mentale personnelle ou soit dit l'ego humain ...


L'ego, est une fonction, ce n'est pas une identité, simplement dés le moment ou la Conscience, sa force, est attrapée par la force centripète fonction de l'ego dans la nature humaine corporelle, alors c'est comme si la Conscience s'oubliait le tout donnant lieu à un sens mental personnel égocentré de soi, ou soit dit l'ego humain qui n'a pas d'existence réelle en dehors d'être l'effet d'une construction-projection mentale personnelle de soi dans la Conscience lorsque sa force, sa puissance dynamique effective de concentration, est confinée et dominée par le mental pensant dans le corps humain vivant ...


Dans les moments heureux, pour le dire ainsi, lorsque nous vivons la Conscience en tant que telle, il n'apparait aucun sens mental personnel de soi-moi-je, nous sommes la Conscience à ce moment là, qui n'est pas personnelle ni de nature mentale, elle est libre de la fonction mentale comme de la fonction vitale et de la fonction physique ...


Elle est immobile, toujours, alors que sa force est mobile qui concentre la Conscience en divers fonctions du corps, mais qui tend à se prendre pour ces fonctions au point de donner lieu à un sens mental identitaire personnel de soi-moi séparé en regard à ces fonctions ... Nous, la Conscience, pouvons remédier à cela, en reprenant Conscience, mais non pas dans le sens de prendre conscience de quelque chose que nous sommes sensés être en particulier, la Conscience n'a pas d'identité personnelle, elle est par nature indéfinissable, ni impersonnelle non plus, en sa source Transcendante éternelle immobile ...


Si nous, la Conscience, projetons une identité de la Conscience d'être comme ceci ou comme cela personnellement, alors nous, la Conscience, avons perdu conscience, nous, la Conscience, sommes identifiés à une construction-projection mentale personnelle d'être untel et comme ceci ou comme cela personnellement ...


La Conscience est un "nous", sans forme, dans le sens où c'est elle qui partout en tout prend des formes personnelles et impersonnelles, elle est plusieurs en même temps qu'elle est la seule et unique Conscience de l'existence tant manifeste que non manifeste, mais ce n'est pas un nous défini mentalement de façon identitaire, elle est ce qu'elle est, c'est à dire la Conscience, et ce quelque soit son identification du moment à une forme (surmentale, mentale ou vitale ou physique) ...


Simplement, afin de goûter la qualité particulière des formes, elle s'identifie à cette forme le temps de la goûter, elle est cette forme, sa qualité, sa saveur, sa couleur, son apparence, sa façon d'exister, le temps de la goûter, et de cela elle intègre uniquement l'essence qualitative, pour aussitôt fait reprendre conscience et redevenir la Conscience partout en tout ...


C'est donc en devenant conscient de sa force de concentration, de là ou elle est concentrée, que la Conscience peut, à volonté, se détacher de son identification aux formes, mais ce n'est pas sous la forme d'un soi-moi-je personnel que cela peut se faire, car alors il s'agit d'un confinement identitaire de la Conscience à une construction-projection mentale de nature egocentrée donnant lieu à une illusion de séparation dans la Conscience ...


On compare souvent la Conscience à un océan immobile infini dont les différentes vagues à sa surface sont les mouvements de sa force mobile, elle est dans les vagues de sa force, et chacune des vagues de sa force est une forme différente de sa force mobile ...


Dans l'indication de Supramental, la Conscience a repris conscience pleinement de sa Force et des concentrations particulières de sa Force de façon multiple dans une multitude de formes différenciées les unes les autres, mais sans aucune séparation de la Conscience dans chacune de ces formes , elle est pleinement consciente d'être la Conscience en même temps que pleinement consciente de la forme particulière multiple différenciée de sa Force de manifestation ...


Le mot supramental et celui de surmental ont été créés par Sri Aurobindo dans le contexte de son oeuvre de Yoga, l'utilisation de ces mots, supramental et surmental, hors de ce contexte est sujet à de la désinformation ...
La conscience supramentale et le processus supramental de transformation sont indiscociables du yoga intégral de Sri Aurobindo car ce sont des mots créés dans ce sens.
Si on veut créer son propre processus personnel de Transformation en particulier alors le plus intelligent est de créer et d'utiliser les mots qui correspondent, et éviter ainsi de la désinformation en utilisant les mots contextuels supramental et surmental créés pour un processus qui n'est pas personnel ni individuel en particulier ...
Entendons nous bien, il ne s'agit pas de réclamer aucun droit de propriété litteraire concernant l'utilisation des mots supramental et surmental créés dans le contexte de ce Yoga, ce serait là aussi déformer le sujet que de voir la chose sous cet angle. Il s'agit de préciser que sortis de leur contexte qu'est le Yoga de Sri Aurobindo ces mots, supramental et surmental, désignent absolument autre chose que leur nature dynamique effective dans ce Yoga.
Si un être humain éprouve le besoin mental personnel d'utiliser les mots supramental et surmental afin de leur donner un sens mental personnel de son cru alors ça le regarde. Simplement, la vie ne tourne par autour de moi-je personnel, prendre conscience de cela fait partie de ce Yoga dit de Sri Aurobindo ...
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